L’établissement a pour mission d’assurer les soins et de proposer à l’enfant des activités qui lui permettent de gagner en autonomie et de se sociabiliser.
Des rééducations spécifiques à chaque enfant handicapé
- Selon les difficultés de l’enfant, des soins spécifiques lui sont administrés. L’emploi du temps est différent d’un enfant à l’autre. Il est censé être mis en place en fonction de ses besoins propres, avec deux ou trois séances de kinésithérapie, une ou plusieurs séances d’orthophonie, de psychomotricité…
- Il arrive que certaines prestations se fassent à l’extérieur, quand l’établissement n’est pas équipé pour assurer le soin ou la rééducation en question. Exemple : une psychothérapie pourra se dérouler en dehors de la structure si celle-ci ne dispose pas des moyens nécessaires.
La possibilité de les suivre des séances à l’extérieur de l’établissement
- Certains jeunes qui entrent dans un établissement vers l’âge de 8 ou 10 ans sont déjà suivis par un orthophoniste ou un kinésithérapeute en libéral. Il est souvent important (et rassurant pour les parents) de poursuivre ce type de prise en charge, au moins pour un temps.
- La mise en place de soins en parallèle et à l’extérieur de la structure n’est pas toujours accordée par les directeurs d’établissements. Pourtant, la loi 2002-2 favorise cette complémentarité en permettant aux parents d’être remboursés par la Sécurité sociale.
Pour les questions de santé : le suivi est assuré au sein de la structure
- Les enfants admis en établissement sont soumis au même régime d’obligations vaccinales que l’ensemble des enfants scolarisés. C’est ainsi que les vaccinations habituelles contre la rubéole, les oreillons et la rougeole seront administrées. Mais pour ce qui concerne la COVID 19, les personnes ne sont ni concernées par l’obligation vaccinale ni par le pass sanitaire, qu’elles soient résidentes, accueillies en journée ou accompagnées par un service. Toutefois ces obligations s'appliqueront lors des sorties et activités extérieures.
Une attention toute particulière doit être portée à l’hygiène buccodentaire. Les établissements sont en effet chargés de la prévention et du suivi dentaires des jeunes. Par contre, ne sont pas compris, dans les frais de séjour, d’autres soins que ceux ayant motivé l’orientation de l’enfant, les traitements longs et coûteux, les interventions dentaires (prothèse, appareillage) et les lunettes.
Et pour les soins occasionnels ?
Les soins sans rapport avec le handicap ne sont pas compris dans les frais de séjour.
Pour les interventions dentaires ou gynécologiques, par exemple, certains établissements font venir occasionnellement des professionnels de l’extérieur. Lorsque l’établissement ne peut pas organiser ces consultations, les parents doivent s’en charger.
Une complémentarité qui s’applique dans certains cas :
- L’enfant est pris en charge à la journée, toute la semaine, dans un établissement où il suit des séances d’orthophonie. Et, le samedi, il a également de l’orthophonie en libéral.
- Le kinésithérapeute (ou tout autre professionnel de l’établissement) n’intervient que dix heures par semaine, ce qui ne permet pas à l’enfant de bénéficier de séances de kiné. Or ses parents estiment qu’il en a besoin. Si, après discussion, l’équipe de l’établissement donne son accord, les soins mis en place en complément, à l’extérieur de la structure, pourront être remboursés par la Sécurité sociale.
- L’établissement manque de personnel. Son équipe n’a pas de kinésithérapeute (ou tout autre professionnel censé assurer la prise en charge rééducative de l’enfant). La complémentarité s’applique également.
Les emboursements : ils sont soumis à un accord d’entente préalable
Tous les soins engagés en complément de ceux de la structure sont soumis à un accord d’entente préalable de la caisse d’assurance maladie des parents.
C’est l’établissement (généralement le médecin) qui se charge de cette formalité. Il remplit la demande d’entente préalable, la justifie avec une prescription et l’envoie à la caisse d’assurance maladie, qui est censée donner son accord.
Dans le cas d’un refus de sa part, les familles peuvent contester cette décision.
Merci à l’équipe de Hizy.org et Handicap International pour la mise à disposition de ce contenu
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